Depuis la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre après les législatives anticipées, un vent de contestation souffle sur la France. Le 7 septembre dernier, des manifestations massives ont réuni des centaines de milliers de personnes à travers le pays. Étudiants, lycéens et leaders politiques se mobilisent pour dénoncer ce qu'ils appellent un "coup de force". Alors que de nouvelles manifestations sont prévues pour le 21 septembre et une grève nationale pour le 1er octobre, la contestation s'organise.
Contexte :
Depuis la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre (suite aux résultats des législatives anticipées de juillet dernier), un mouvement de contestation national s’organise. Le 7 septembre, l’USL et l’Union étudiante ont organisé des manifestations et des rassemblements en France (140 selon les organisateurs) qui ont réuni 300 000 personnes, toujours d’après les organisateurs. Pendant ces manifestations, les représentants lycéens, étudiants et politiques ont appelés à se mobiliser face à ce « coup de force ». Jean-Luc Mélenchon (LFI) a déclaré que « Le peuple est entré en révolution ». (voir nos trois derniers articles : Les lycéens en première ligne : une jeunesse en révolte contre le “coup de force” présidentiel, Michel Barnier, ancien député LR, devient premier ministre, et Emmanuel Macron a exclu la possibilité d'un gouvernement NFP, les lycéens descendent dans la rue.).
Organisation :
Depuis ces manifestations, de nouvelles mobilisations ont été annoncées pour le 21 septembre par les mêmes organisateurs. L’USL a aussi appelé à se mobiliser le 1er octobre, jour de grève nationale prévu par de nombreux syndicats de différents secteurs. Dans plusieurs grandes villes de France, plusieurs lycées se sont concertés en assemblée générale (Toulouse, Nantes…) pour commencer à s’organiser. Ce dimanche, la MALA IDF (Coordination lycéenne autonome de Paris) a annoncé une assemblée générale ce vendredi à la Bourse du travail à Paris.
Bien qu’aucun appel à blocus n’ait encore été formulé, le mardi 1er octobre pourrait bien être la première journée de blocage pour les lycées en cette rentrée 2024-2025.